Mercredi 5 septembre 2007 - Zamora - El Cubo de la Tierra del Vino 32,420 Km Comme toujours aux sorties de villes, il faut serpenter dans les rues. Une fois sur le bon chemin, nous n’aurons que peu d’asphalte. Sitôt entrés dans El Cubo, nous trouvons l’église et l’Albergue juste à coté. Minuscule, eau froide, pas de cuisine. Un pèlerin Français s’y trouve déjà. Danielle et André préfèrent poser leur tente dans un parc tout proche. Nous dînons ensemble dans le parc. Nous regagnons nos lits et nos amis, leur tente. Agressés dans la soirée par une bande de jeunes venus occuper le parc, ils ont du s’en aller et finir la nuit sous le porche de l’Albergue. |
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Jeudi 6 septembre 2007 - El Cubo de la Tierra del Vino - Salamanca 36,600 Km Un immense chantier autoroutier occupe le chemin sur une bonne partie de l’étape. Plutôt que marcher entre camions et autres engins, nous préférons la route qui est en parallèle à une centaine de mètres. A partir de Calzada nous retrouvons le chemin de terre. Entrée à Salamanca peu intéressante. Sitôt entrés dans les vieux quartiers, nous sommes saisis par la beauté des constructions anciennes. Une successions de palais magnifiques jusqu’à la Cathédrale qui nous apparaît gigantesque et superbe. L’Albergue est toute proche. Dans une ancienne battisse restaurée, nous sommes accueillis par un couple d’hospitaliers Français. Sitôt installés et douchés, malgré les 36 Km de la journée dans les jambes nous partons visiter la ville. 3 ou 4 pèlerins en plus de nous, occuperont l’Albergue. |
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Vendredi 7 septembre 2007 - Salamanca - San Pedro de Rozados 24,320 Km La sortie de Salamanca est annoncée comme compliquée en raison des travaux routiers et d’extension de la ville. C’est le G.P.S qui nous mettra sur le bon camino. A partir de la et pour plusieurs étapes, les villages seront très rares et les possibilités de s’approvisionner nulles. L’étape est belle. Nous cheminons entre des champs de blés moissonnés et il n’y a que peu d’arbres. Les moutons de ces derniers jours sont remplacés par des troupeaux de vaches qu’il faut traverser. Ce que nous faisons avec précaution car elles ont de cornes impressionnantes. Ce n’est qu’au bout de 20 Km que nous pourrons déjeuner dans le premier village traversé. A San Pedro, nous trouvons une belle Albergue privée avec eau chaude. Il y a même des draps, ce qui est très rare dans les hébergements de pèlerins. |
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Samedi 8 septembre 2007 - San Pedro de Rozados - Fuente Robla 29,720 Km Une étape de près de 30 Kmans aucun village ni point d’eau. Heureusement quelques arbres nous font de l’ombres lors des pauses. Une belle montée nous amène au Pic de la Dueña. Aux pieds des Héoliennes et d’une croix de St Jacques, nous aurons une belle vue sur la vallée d’où nous sommes partis ce matin. En bas de la descente, nous trouvons le village et l’Albergue du célèbre Curé, Don Blas, l’homme d’église est absent, nous ne le verrons que quelques minutes en fin de journée. Nous sommes accueillis par un hospitalier bénévole qui nous explique que le prêtre et assez écoeuré par le comportement de trop nombreux pèlerins qui ne contribuent pas aux frais de logement et de nourriture. Avec 6 autres pèlerins, nous passons une soirée dans une ambiance assez froide… Dans la nuit André s’est fait voler un jeu de piles de son appareil photo qu’il avait mis à charger… |
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Dimanche 9 septembre 2007 - Fuente Robla - Baños de Montemayor 33,100 Km Nous quittons l’Albergue et le village sans regrets et déçus car l’étape annoncée comme le TOP de ce chemin n’a pas été à la hauteur de ce que nous pouvions attendre… Après quelques kilomètres nous trouvons les premiers vestiges Romains, essentiellement des bornes millaires que posaient nos ancêtres tous les milles pas... Nous traversons également un superbe pont Romain. Baños et une grande station thermale et nous y trouvons une belle Albergue et un hospitalier fort accueillant. Un seul pèlerin passera la nuit avec nous. |
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Lundi 10 Septembre 2007 - Baños de Montemayor - Caparra 31,750 Km Après un copieu petit déjeuner pris à l’Albergue, nous prenons le chemin qui, en fait, sera la route Nationale 630. Le ciel couvert du matin se dégage en milieu de journée pour laisser place a une après midi très chaude. Probablement la plus chaude depuis le départ de Lyon… Pas de village ni point d’eau, nous buvons les dernières goute de notre réserve deux heures avant la fin de l’étape. C’est assoiffés que nous arrivons au Centre d’Interprétation de Caparra. Nous sommes au cœur des fouilles d’une ville Romaine. C’est sous le porche que nous passerons la nuit. Dans la soirée nous avons la visite d’un renard que nous parvenons à chasser. |
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Mardi 11 septembre 2007 - Caparra - Galisteo 32,760 Km Nous quittons le site archéologique à 7 heures dans la nuit. Le sentier est agréable. Nous cheminons dans une forêt de chênes. Nous finissons par perdre le chemin et nous nous égarons. Nous faisons un détour de 2 Km avant de pouvoir retrouver le sentier. Nous arrivons tous les quatre à Galistéo, épuisés par la chaleur. Nous n’avons pas la force de chercher l’Albergue municipale. Nous nous engouffrons dans la première rencontrée qui en fait est privée. Après un bon repas nous faisons un tour dans la ville fortifiée. |
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Mercredi 12 septembre 2007 - Galisteo - Cañaveral 29,700 Km Il nous faut marcher sur un agréable chemin, encore une vingtaine de kilomètres avant d’arriver au premier village. Le seul commerce est un bar. Heureusement, il propose des casse-croûtes. Nous en profitons. Pour les huit derniers kilomètres qui nous reste a faire, les villageois nous conseillent de rester sur la route qui a peu de trafic. A Cañaveral nous serons seuls à l’Albergue. |
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Jeudi 13 septembre 2007 - Cañaveral - Casar de Caseres 34,300 Km Longue mais belle étape. Pas d’eau ni d’ombre sur tout le parcours de plus de 34 Km . Au bout de quelques kilomètres, nous nous trouvons face à un beau et gros taureau installé au milieu du chemin. Nous attendons sagement qu’il décide d’aller ailleurs. Un peu plus loin nous trouvons un énorme troupeau. Heureusement, le propriétaire est la et nous dit que ce sont des vaches et des taureaux mais destinés à l’abattoir. Il suffit de ne pas les importuner et il ne doit pas y avoir de problème ! Il n’empêche que c’est impressionnant !!! Nous poursuivons jusqu’à Casar de Caseres, nous logeons à l’Albergue municipale, gratuite. Nous dînons au restaurant en face. Un bonne douzaine de pèlerins passera la nuit ici. Nous, nous décidons de prendre un jour de repos et de visiter Caseres… |
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Vendredi 14 septembre 2007 - Repos à Casar de Caseres Ce matin, André a très mal au dos, il préfère rester se reposer a l’Albergue. Nous partons en visite à Caceres avec Danielle. Visite rapide de la ville fortifiée. La muraille a été construite par l’occupant Arabe sur des fondations Romaines. De retour à l’Albergue, André nous explique qu’il a vu un médecin qui lui a prescrit une série de piqûres. Il ne prendra donc pas le départ demain. Avec Danielle, ils nous rejoindront à Merida en Bus. |
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Samedi 15 septembre 2007 - Casar de Caseres - Valdesalor 24,080 Km Nous partons seuls ce matin. Nous traversons Càceres et trouvons rapidement le chemin à la sortie de la ville. A Valdesalor, l’Alcade nous fait ouvrir la Mairie et met à notre disposition la salle du conseil, douches et sanitaires. Nous dormirons sur des matelas de judo. Un pèlerin Catalan, nous rejoindra en fin d’après midi. |
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Dimanche 16 septembre 2007 - Valdesalor - Alcuescar 25,860 Km Nous sommes un peu fatigués. Ces derniers jours nous récupérons moins bien. Ce matin encore nous ne seront plus que deux. Cela fait longtemps que nous ne marchions plus seul… On reprend l’habitude. A la sortie du village alors qu’il fait encore nuit, nous passons le premier pont Romain. Dans la journée, nous en franchirons deux autres. Plusieurs bornes millaires nous rappellent que nous sommes bien sur une voie Romaine. Après quelques goûtes de pluie matinale, la journée sera chaude. L’Albergue d’ Alcuescar est dans un Monastère. Comme souvent dans les hébergements Chrétiens, le repas est servi et pris avec les autres pèlerins. L’Hospitalier nous amène sur la terrasse pour découvrir le village d’en haut et assister au coucher du soleil. |
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Lundi 17 septembre 2007 - Alcuescar - Aljucen 20,260 Km Etape courte toute en chemin. Quelques vestiges Romains sont mis en valeur sur les bords de la Via. A Aljucen, nous logeons dans une Albergue privée. Les pèlerins que nous rencontrons nous confirment la fermeture de quelques Albergues entre Merida et Sevilla. Nous dinons au bar avec un pèlerin qui habite près de El Rocio. Il nous donne quelques conseils sur l’itinéraire. |
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Mardi 18 septembre 2007 - Aljucen - Merida 17,050 Km Autre étape courte qui nous conduit à Merida. Quelques élevages de moutons le long du chemin. A l’entrée dans Merida, nous sommes surpris de l’état de conservation de l’aqueduc. Des travaux nous obligent à faire un détours et ne nous empêchent pas de croiser Danielle et André, venus à notre rencontre. André ne va pas mieux et décide d’arrêter là et de rentrer à Lyon dès demain. Nous passons la soirée ensemble dans un restaurant de la ville. Nous leur souhaitons un bon retour et un rapide rétablissement pour André. Eux nous souhaitent un bon chemin. Avec l’accord de l’Hospitalier, nous resterons deux nuits ici. |
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Mercredi 19 septembre 2007 - Repos à Merida Nous nous séparons de nos amis. Eux prennent le bus pour la France. Nous, nous allons visiter la ville… |
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Jeudi 20 septembre 2007 - Merida - Almendralejo 39,230 Km La sortie de Merida est difficile. Nous ne parvenons pas à trouver le bon chemin. Des allers et retours nous font perdre beaucoup de temps. Jusqu’à ce qu’un homme, sorti on ne sait d’où nous indique la bonne direction Très rapidement le chemin longe des vignes… Encore des vignes… Sur des kilomètres… Aperte de vue ! A Almendralejos, on nous confirme qu’il n’y a plus d’hébergements pour pèlerins. Nous achetons à manger et faisons le plein d’eau avant de reprendre le chemin et chercher un endroit ou planter la tente. Difficile, car il n’y a que des vignes… Et les terres sont labourées. Nous finissons par trouver un petit espace herbeux ou nous nous installons. Dès le début de soirée, nous avons droit à un orage. Eclairs, tonnerres, averses de pluie et surtout un vent violent qui malmène notre toile. Elle résistera une fois de plus mais nous passons une très mauvaise nuit ! |
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Vendredi 21 septembre 2007 - Almendralejo - Los Santos de Maimona 28,720 Km Après cette nuit agitée tout est calme et la tente a bien résisté. On plie rapidement et nous partons. Des vignes… Encore des vignes… Rien d’autre qui puisse accrocher notre regard ! Voici qu’arrive en face, une jeune fille blonde… Elle nous reconnaît ! Nous la reconnaissons ! C’est bien l’Allemande qui commençait le chemin à Irun. Après quelques jours, en raison de la difficulté du terrain, elle abandonnait le CHEMIN DU NORD pour rejoindre le CHEMIN FRANÇAIS, réputé plus facile… Elle nous explique qu’après avoir rejoint Santiago à pieds, elle a rejoint Sevilla, par le Portugal en autocar. Elle comptait maintenant aller à Santiago à pieds… C’est épuisés par la mauvaise nuit et cette étape ennuyeuse que nous nous présentons au poste de police de Los Santos de Maimona. Les Policiers nous recoivent amicalement et nous remettent la clé de l’Albergue moyennant un coût de 3 Euros par personne. L’Albergue est en fait en pleine Sierra a 2 Km du village. Bien équipée, nous serons seul pour cette nuit. |
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Samedi 22 septembre 2007 - Los Santos de Maimona - Fuente de Cantos 27,860 Km Encore des vignes… Plus on s’approche de Fuente de Cantos, moins il y en a. Oliviers et champs de céréales les remplacent. Nous dormirons dans un ancien couvent restauré et aménagé. Nous aurons une chambre pour nous seuls. D’autres pèlerins occupent d’autres chambres. Pas de commerces ouverts, nous dînerons au restaurant. Très bon accueil chez "El Gato", adresse à retenir. |
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Dimanche 23 septembre 2007 - Fuente de Cantos - Monesterio 30,780 Km Petit dejeuner à l’Albergue et nous repartons. Plus de vignes. C’est le retour des chênes, des élevages de porcs, des moutons et de nos amies les vaches… A Monesterio, nous savons déjà que l’Albergue est fermée. Rien d’autre n’a été prévu pour héberger les pèlerins. Contrairement à tous les villages que nous avons traversé, ici, il n’y a pas de fontaine publique d’eau potable. Une dame nous rempli une bouteille et nous en achetons deux autres. Apres avoir déjeuné sur un banc, nous repartons. Dix Kilomètres plus loin, nous passons devant la chapelle à l’allure moderne, San Isidro, qui en fait est dans un parc ou se déroule annuellement une Romeria. Un préau fait partie de l’ensemble. Tout est désert et le portail n’est pas verrouillé. On entre et on s’installe sous ce fameux toit. Avant la tombée de la nuit nous ouvrons notre tente et nous y passerons une nuit tranquille. |
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Lundi 24 septembre 2007 - Monesterio - Almaden de la Plata 31,170 Km Réveillés à 7h, nous plions rapidement tente et matériel. Petit déjeuner rapide et nous repartons aussi discrètement que nous sommes arrivés. Sur le chemin nous croisons un couple de Français. A partir de Real de la Jara le chemin sera en fait une route a faible trafic. N’ayant pas pu nous approvisionner en eau depuis la veille à Monesterio, nous sommes obligés de nous rationner. Deux gorgées tous les 3 kilomètres. L’entrée d’Almaden nous passons près du cimetière. Il y a un robinet. On se désaltère enfin. Nous arrivons ainsi tranquillement à l’Albergue municipale. Le chauffe eau est en panne.. Tant pis la douche froide nous ira très bien ! |
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Mardi 25 septembre 2007 - Almaden de la Plata - Castillo Blanco 29,770 Km Longue étape. Des montées et des descentes qui s’enchaînent sur l’asphalte. Cette fois nous avons prévu beaucoup d’eau. Nous finirons avec deux litres en réserve. Nous trouvons l’Albergue à la sortie du village. Une Allemande et une Italienne sont déjà la. Il n’y aura pas d’autres pèlerins ce soir. |
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Mercredi 26 septembre 2007 - Castillo Blanco - Camas 38,460 Km La fatigue se fait franchement sentir pour Maria comme pour moi. Maria a mal à un pied. Moi, ce sont les genoux. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Ce matin, gauche me fait très mal et m’oblige à ralentir. L’étape est belle. Pour la première fois nous voyons des champs de coton. Avec leurs pompons blancs, c’est très beau. Une rivière traverse le chemin. Il faut la franchir. Impossible de passer sur les cotés, il faut la franchir à gué après nous être déchaussés et sondé la profondeur. A la première pharmacie j’achète une pommade et des cachets d’anti-inflammatoires et je me soigne immédiatement. La nous traversons des plantations d’oliviers. Des gens récoltent les olives à la main. Péniblement nous arrivons à Camas. Le Curé, a qui nous ne demandions qu’informations et conseils nous reçoit très mal. Nous trouvons un hôtel. Soirée massages en espérant que demain soit meilleur. |
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Jeudi 27 septembre 2007 - Camas - Pilas 35,460 Km Le genou va un peu mieux… Un peu seulement car la douleur est toujours la. Nous sommes à la porte de Sevilla. Nous n’y entrons pas et abandonnant la Via de la Plata, nous nous dirigeons vers l’Est et El Rocio… Nous marchons sur la route pendant 30 Km . A Aznalcàzar nous nous arrêterions bien mais il n’y a ni pension ni hôtel. Il nous faut continuer jusqu'à Pilas, 5 Km plus loin. Nous y allons. La nous trouvons un Hostal accueillant. Le réceptioniste à fait le pèlerinage…Nous en discutons un long moment. Repos, petit tour dans la ville et une nuit réparatrice. |
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Vendredi 28 septembre 2007 - Pilas - El Rocìo 34,090 Km Aujourd’hui, c’est la dernière étape. Elle sera longue, mais nous comptons bien être ce soir au but de notre long pèlerinage. Nous suivons dans le brouillard la route jusqu’à Villamanrique de la Condesa. Dans le village nous voyons des flèches jaunes que nous suivons jusqu’à la Raya… Un chemin de sable fin comme du sable de plage. Nous nous y engageons vers 10h30 sur 16 kilomètres. La fatigue, les douleurs et le chariot dont la roue s’enfonce légèrement dans le sable nous rendent ce final très pénible. Il est 15h, le G.P.S nous indique que nous avons parcouru 3000 kilomètres. On s’arrête afin d’immortaliser l’évènement. Nous inscrivons en travers de la Raya avec des écorces le nombre 3000. Une photo et nous repartons. Nous arrivons enfin vers 16h00, sur le pont qui marque l’entrée à El Rocio… Très fatigués mais déjà heureux d’être presque arrivés, nous préférons aller directement au camping pour nous y installer et un peu plus tard, reposés nous irons à l’Hermitage… C’est à 18h30, que nous pénétrons enfin dans l’Hermitage de la Vierge Del Rocio… Très forte émotion. Cela fait près de quatre mois et plus de 3000 Km que nous attendons cet instant… A notre départ de Lyon, nous avons tenu à ce que le prêtre de l’Eglise Saint Nizier, a Lyon, d’où nous sommes partis, nous bénisse avant nôtre départ. Nous souhaitons qu’ici, un prêtre nous bénisse également, afin de célébrer et concrétiser la fin de notre pèlerinage… Or, il n’y a pas de prêtre à l’Hermitage… On nous conseille de revenir dimanche, un prêtre sera là. Nous attendrons et reviendrons ! |
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Epilogue La journée de samedi se passera en visite du village et en repos. Dimanche 30 septembre 2007, au matin, matin, nous allons à l’Hermitage à la rencontre d’un prêtre. Juste avant la messe nous arrivons à en intercepter un. Nous lui expliquons brièvement notre pèlerinage et comment nous souhaitions qu’il se termine. A la sacristie où il nous a fait entrer, tout comme, il y a quatre mois à Lyon, le prêtre nous donne sa bénédiction. Notre pèlerinage est maintenant terminé. Lundi 1er octobre 2007, nous quittons EL ROCIO. Un village dédié à la Vierge, « Mère des Marais et Blanche Colombe », depuis qu’au XV ème siècle un chasseur de Villamanrique trouve au creux d’un olivier sauvage une statue de la Vierge… A quelques kilomètres de la mer, les rues de ce village ne sont pas asphaltées mais ensablées. Piétons, cavaliers, calèches et voitures y cohabitent. C’est sous le pluie, nous prenons le car qui nous amènera, à Sevilla. Nous allons ensuite à Algeciras et à Malaga ou nous passerons une soirée de souvenirs avec Raphael, cet ami pèlerin que nous avons connu sur le chemin du nord… Ce n’est que le 17 octobre que nous rentrons chez nous la tête pleine de merveilleux souvenir.. . Comme tous les pèlerins qui ont vécu cette expérience… NOUS REPARTIRONS ! |